

Juste s’asseoir. Se laisser traverser et emporter par la vie, s’abandonner au ballet sans fin des ferries. Nul besoin de monter à bord. Le voyage est là ; il suffit de rester à quai. Le temps ne passe plus. On peut alors se quitter, se vider de la substance lourde du mental.
Les âmes rêveuses et contemplatives sont partout ; il suffit d’y prêter attention. Elles ont leur topographie : le rebord.