« Le narrateur que je suis devenu – et non l’écrivain tellement je n’ose porter ce nom – […] ne laisse s’écouler un seul jour sans qu’il n’éprouve le besoin impérieux de remettre ses pas d’adulte sur ses pas d’enfant, de revenir dans ces ruelles de villages perdus qui ont façonné sa sensibilité, son regard toujours prompt à déceler la beauté d’un détail invisible »
Joël Vernet, Au bord du monde, Ed. du Laquet, 2001, pp 18-19